Bonjour à toutes et à tous,
L'histoire de cette création est un peu particulière.
D'habitude, quand je réalisé une lampe, j'utilise des objets que j'ai en stock dans mon atelier ou alors des objets que les personnes m'amène. Et puis, un jour, je reçois un coup de fil de quelqu'un qui me raconte avoir un idée, celle d'acheter un objet dans le seul et unique but que je l'intègre dans une lampe de ma réalisation. Et sans que l'objet ne soit soit ni transformé, ni abîmé, ni démonté. Une jolie idée et un sacré challenge ... que j'ai accepté.
L'objet en question, c'était un très ancien et très joli clairon en laiton et en cuivre.
Une fois l'objet entre mes mains, il me restait à imaginer cette lampe. Je ne voulais pas juste rajouter une grosse ampoule à filament dans le pavillon du clairon comme on peut le voir assez souvent, je voulais que ce clairon fasse partie intégrante d'un ensemble. J'ai d'abord dessiné un bras à multiples courbes sur lequel viendrait se fixer le clairon. Le fixer sur le bras sans avoir à le percer n'a pas été chose aisé ... mais je suis persévérant ...
Pour le socle, j'ai déniché une base de Théodolite (instrument de mesure de géomètre) en laiton massif, parfaite car lourde et de la même matière que le clairon. Et je lui ai rajouté quelques pièces mécanique en acier. Parce que j'aime bien alterner les matière, en conservant un certain équilibre et une certaine harmonie, et pour cette lampe, j'ai fait le choix, naturel, d'alterner deux matières, le laiton et l'acier. Car des deux là vont très bien ensemble je trouve.
J'ai eu envi de placer un petit manomètre en laiton et en acier (toujours l'alternance des deux matières), pour le côté original et la légère touche Steampunk, et pour l'abat jour, j'ai opté pour un réflecteur démonté sur un ancien phare de voiture en bien mauvais état. Je lui ai offert une seconde jeunesse et une nouvelle vie, pas si éloigné de sa première vie ... .
Trêve de bavardage, voici, enfin, les photos.
Merci de votre visite et à bientôt, pour de nouvelles aventures lumineuses.
Stéphane Le Lampiste